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    • #3791
      Abaziou
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        ::

        bonjour, parmi ceux qui se sont inscrit à la liste  » signalement d’un essaim » certains se posent la question du matériel à utiliser.

        je vous propose en PJ une check-list non exhaustive mais détaillée afin d’être prêt le jour J.

        bonne lecture.

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      • #3830
        Gilles
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          ::

          Bonjour,

          merci Jean-François pour cette excellente fiche.

          J’apporte deux petites variantes que chacun est libre de prendre en compte ou pas.

          1 – il n’est pas nécessaire normalement de mettre au noir un essaim primaire. Cette pratique est en revanche courante pour un essaim secondaire ou tertiaire qui a plus tendance à repartir. Ces essaims comportent des jeunes reines non fécondées qui volent très facilement.

          2 – pour ma part, mais j’insiste c’est une pratique personnelle, je ne nourris pas immédiatement un essaim. En effet, quand un essaim quitte la ruche mère, les abeilles ont le jabot plein de miel car elles doivent survivre sans aucune autre réserve et bâtir au plus vite pour que la reine reprenne sa ponte le plus rapidement possible. Ne jamais oublier qu’un essaim naturel a un impératif de survie avec ses moyens du bord. On constate d’ailleurs que les abeilles d’un essaim bâtissent des alvéoles de cire dans des délais records, parfois en quelques heures. Si vous nourrissez immédiatement après l’enruchement, vous recréez artificiellement les conditions de l’essaimage puisque les jabots sont ré-alimentés. Vous diminuez ainsi le stress lié à cet impératif de survie précité, les abeilles peuvent donc repartir sans trop de risque. Conclusion, je nourris un essaim seulement après 48H, le temps que les jabots se vident. Ne pas oublier non plus que dans la nature, les essaims sauvages n’ont pas de sirop à leur disposition, elles doivent se débrouiller.

          J’accepte la contradiction !

        • #3845
          Jackie
          Participant
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            Bonjour, effectivement la fiche de Jean-François permet de partir sereinement, même si c’est la première fois, récupérer un essaim.

            Par contre à l’inverse de Gilles, je nourri tous les essaims quels qu’ils soient et donc de fait les primaires car il y a une chose que je n’arrive pas à comprendre dans le fait de recréer les conditions de l’essaimage.

            En effet, un essaimage pour moi  est du au fait qu’il y a plus de place à la reine pour qu’elle puisse pondre: présence de couvain operculé (généralement en grand nombre), présence de couvain ouvert, pollen et miel. Lorsque l’essaim primaire part, il y a environ 30000 abeilles qui peuvent emmener autour de 1,2 kilos de miel.

            Dans la ruchette ou je mets l’essaim, il y a un ou 2 cadres bâtis (soit la capacité de 4 kilos ou 8 kilos en miel), 1 ou 2 cirés, et 1 ou 2 à jambage (avec amorce).

            L’essaim part donc d’une ruche ou il n’y a plus de place pour la ponte de la reine à une ruchette ou il y a de la place pour stocker le miel, permettre à la reine de pondre rapidement et aux cirières de bâtir. Je pars donc de ce principe (peut-être à tort) pour nourrir et de mettre directement sur le rucher (sans passage à la cave 24 ou 48 heures) sans avoir à récupérer de nouveau l’essaim dans un arbre.

            Mais que se soit pour Gilles ou pour moi, même si nos deux méthodes sont différentes, nos observations sur le développement de l’essaim est le même: gros pouvoir de construction, de ponte. Et sur certains que j’ai pu récupérer en début avril, une hausse de miel de lavande en fin juin.

            J’accepte aussi la contradiction car 2 apiculteurs 2 apicultures

            Jackie

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