Technique récupération essaim

[Eric]

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Bonjour,

Merci Jackie d’avoir ouvert un fil sur la cueillette d’essaim ou la récupération de colonie.

Je rappelle tout d’abord que la charte du cueilleur d’essaim est disponible sur notre site (onglet Les essaims) et que cette charte doit bien évidemment être respectée par les adhérents qui répondent à un signalement d’essaim (obs: merci à ceux qui ont déjà eu l’occasion de récupérer un essaim de laisser dans un premier temps la priorité aux primo-cueilleurs).

Au niveau de la technique, comme le dit Jackie, chacun a ses pratiques. Ce qu’il faut, c’est que soit fait proprement, sans prises de risques. Donc être prêt (compétence, équipements, matériels et disponibilité), bien analyser la situation et si nécessaire demander un coup de main à un adhérent plus confirmé.

Il faut aussi bien faire la distinction entre un essaim qui vient de se poser et qui est en recherche d’un emplacement définitif et une colonie installée depuis plusieurs jours, semaines, mois,  voire années.

Dans le premier cas, l’essaim est dans une dynamique qui va lui permettre de bâtir très rapidement. Il n’est donc pas nécessaire d’avoir des cadres bâtis, des cirés feront très bien l’affaire. En revanche, il faut que la caisse soit préparée correctement (flambage). Pour ce qui est du nourrissement et du confinement, il y a plusieurs écoles! Pour ma part, je pratique comme l’a dit Jackie, mise en place le soir même, ouverture et nourrissement léger. Cependant, dans le cas d’un essaim secondaire qui aura été difficile à enrucher (1 ou 2 désertions rapides) il est bon d’assurer et de confiner au frais et dans le noir (24h sont normalement suffisantes).

Dans le second cas, la technique est différente:

– Il n’y a pas d’urgence (sauf risques de sécurité) contrairement à un essaim qui peut repartir très rapidement;

– Il faut bien étudier la faisabilité de la récupération: pas de risques (hauteur, accessibilité), pas de démontage (plaques PST, faux-plafonds, etc…), pas de dégâts;

– La colonie est installée: rayons bâtis, couvain, provisions. Elle se laissera moins faire qu’un essaim (agressivité)! Ensuite, il faut maîtriser la technique de découpe des cires et de leur mise en place sur les cadres. Il faut donc se faire aider par un adhérent confirmé.

– Avec du couvain (et bien sûr avec la reine), le risque de désertion est quasiment nul; on peut donc mettre la ruche a son emplacement et ouvrir dans la foulée.

Eric

 

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